Existe-t-il un risque à utiliser l’hypnose ?
Non, il n’y a aucun « risque » à utiliser l’hypnose !
L’hypnose est ce que l’on appelle un « état modifié de conscience » : vous êtes dans un état d’esprit « A » et vous passez dans un état d’esprit « B », rien de plus.
Cet « état d’esprit » particulier ressemble à celui que vous vivez juste avant de vous endormir, lorsque vous êtes plongé dans un roman passionnant, absorbé par un film, les yeux dans les yeux avec votre amoureux/se ou lorsque vous partagez une discussion qui vous fait oublier le monde autour.
Cela n’a donc rien d’extraordinaire. L’état d’hypnose est neutre et inoffensif.
Plus l’hypnose est profonde, meilleurs sont les résultats… c’est vrai ?
Eh bien, c’est faux : on peut très bien avoir le bras ou toute autre partie du corps anesthésié, en étant complètement lucide et éveillé. Voyez les démonstrations sur plusieurs personnes à la fois, durant la formation professionnelle IFHE à l’Hypnose. Un article sur l’Hypnose paru dans le Sciences & vie de juillet 1965 nous montre la photo d’un patient se faisant opérer sous hypnose de l’appendicite… et qui fume (!!!) pendant ce temps une cigarette : anesthésie « en bas » et conscient « en haut »… De profonds changements de vie peuvent très bien survenir à la suite d’une hypnose conversationnelle où la personne n’était qu’en transe légère à moyenne, souvent sans même s’en rendre compte.
La profondeur hypnotique est spectaculaire pour la personne – c’est pour cela que beaucoup la recherchent – mais elle n’a aucun rapport avec l’efficacité que l’on peut attendre de la séance hypnotique. Telle séance d’hypnose aura été très profonde pour la personne, et ne sera pas forcément plus efficace qu’une autre séance où la transe était moyenne. La compréhension thérapeutique, le bon choix des techniques, l’art et la manière de les présenter, en adéquation avec la personne… toute une alchimie est nécessaire pour une thérapie réussie. Ce n’est pas « de la mécanique », c’est une rencontre humaine qui permettra à la personne (le patient) de repartir dans sa vie en se sentant mieux.
Il paraît que certains sujets ne se sont jamais réveillé ?
L’état hypnotique est un état complètement naturel : votre cerveau possède depuis votre conception des zones dédiées à l’état d’hypnose (et certains animaux aussi). L’hypnose est un état naturel ET, en plus, un état d’équilibre : entre veille et sommeil… Comment voulez-vous que la personne ne retrouve pas son état d’éveil ordinaire ? Soit elle se « réveille » toute seule (si on peut dire, car on ne « dort » pas, en état d’hypnose). Soit, si elle a du sommeil en retard, eh bien elle se fait une petite sieste ! Mais cela n’a plus rien à voir avec de l’hypnose, là.
De sérieuses études scientifiques, répétées depuis une soixantaine d’année, montrent que même un sujet très sensible à l’hypnose, laissé seul, sort de sa transe hypnotique spontanément au bout de vingt minutes, en moyenne… ou s’endort paisiblement d’un sommeil naturel (s’il était fatigué).
De sérieuses études scientifiques, répétées depuis une soixantaine d’année, montrent que même un sujet très sensible à l’hypnose, laissé seul, sort de sa transe hypnotique spontanément au bout de vingt minutes, en moyenne… ou s’endort paisiblement d’un sommeil naturel (s’il était fatigué).
Le sujet est-il sous influence de l’hypnotiseur ?
Non, bien au contraire : lorsque vous êtes en transe hypnotique, vous gagnez en contrôle sur vous-même, puisque cet État Modifié de Conscience va vous permettre de décupler votre créativité, vos capacités d’apprentissages, de mémorisation et de souvenir, comme de modifier votre perception de l’écoulement du temps, de maîtriser vos émotions et de modifier vos sensations…
En transe hypnotique, vous avez bien plus de contrôle sur votre vie.
Donc, que vous gardiez conscience ou non en état d’hypnose, transe légère ou transe profonde, dans tous les cas votre Inconscient vous protège. La nature est bien faite.
L’Hypnose est-elle une forme de sommeil ?
Malgré l’étymologie du mot qui désigne aujourd’hui ce phénomène naturel, et la fréquente immobilité relative du sujet en état hypnotique, l’hypnose n’a rien en commun avec le sommeil, ni même avec l’état d’éveil ordinaire.
Aucune similitude n’a pu être relevée par les nombreuses recherches électroencéphalographiques entre éveil, hypnose et sommeil profond ou paradoxal, bien que l’on ait récemment découvert des zones spécifiques du cerveau qui ne s’activent que durant la transe hypnotique.
La personne en État Modifié de Conscience va donc rester tout à fait « consciente » (de la même forme de « conscience » que lorsque l’on rêve) d’un bout à l’autre de la séance d’hypnose. La partie inconsciente de son esprit se chargera d’une éventuelle amnésie des moments clés… au retour ! Et si cela arrive, c’est ce qui lui donnera l’impression de sommeil, d’oubli, mais seulement lorsqu’un tel état d’amnésie spontanée survient -ce qui arrive rarement.
L’Hypnose a par contre un point commun avec la production de rêves, en ce sens qu’elles ne surviennent, l’une ou l’autre, que lorsque le sujet se sent en parfaite sécurité.
Suis-je hypnotisable ?
L’état d’hypnose est naturel et chacun l’expérimente chaque jour sans le savoir, ne serait-ce que chaque soir en s’endormant (phase « hypnagogique »). Les neurologues pensent même qu’un état quotidien de « transe légère » (toutes les 90mn environ) est naturel et indispensable à l’équilibre mental et physique.
Vous découvrirez par vous-même, lors de rendez-vous avec un bon hypnothérapeute, l’art et la manière de bâtir cette « voie royale » de découverte intérieure.
Donc, après une séance d’hypnose tous mes problèmes vont disparaître sans que je n’aie rien à faire ?
Ce n’est pas faux, sans être toujours vrai.
Votre participation en thérapie sera toujours déterminante, surtout pour des problèmes « graves ».
Votre participation commence par votre demande à suivre une thérapie. Sans ce premier « engagement », le moteur / l’énergie du changement ne pourra pas se développer. Il est donc essentiel que vous fassiez vous-même votre demande de thérapie.
Questions & Réponses – Source IFHE